Un mauvais choix peut entraîner des pertes de rendement, des pannes ou une durée de vie réduite du système.
Conseil pratique : Ne vous fiez pas uniquement à la puissance nominale des panneaux. Analysez aussi les conditions réelles d’ensoleillement et les besoins énergétiques de votre foyer ou entreprise.
Étape 1 : Calculer la puissance des panneaux solaires
Avant de dimensionner l’onduleur, il faut connaître la puissance totale de votre installation. Par exemple, 12 panneaux de 375 Wc donnent une puissance de 4,5 kWc. Ce chiffre est la base du dimensionnement de l’onduleur photovoltaïque.
Conseil pratique : Utilisez un simulateur solaire en ligne pour estimer la production annuelle selon votre localisation, orientation et inclinaison de toit.
Étape 2 : Déterminer le ratio de l'installation
Le ratio idéal se situe entre 0,8 et 1,2. Un onduleur légèrement sous-dimensionné (ratio < 1) peut améliorer le rendement en conditions de faible ensoleillement. À l’inverse, un onduleur surdimensionné est utile dans les régions très ensoleillées.
Exemple : pour 6 kWc de panneaux, un onduleur de 5 kW (ratio 0,83) est souvent recommandé.
Conseil pratique : Vérifiez les garanties du fabricant : certains onduleurs tolèrent un surdimensionnement temporaire sans perte de garantie.
Étape 3 : Prendre en compte les pertes et les conditions réelles
Orientation, inclinaison, ombrage et température influencent la production. L'installation photovoltaïque doit intégrer ces variables pour éviter les surcharges ou les pertes.
Conseil pratique : Faites réaliser une étude de site par un installateur certifié RGE pour identifier les zones d’ombre et optimiser la disposition des panneaux.
Étape 4 : Choisir entre monophasé et triphasé
Pour les installations résidentielles jusqu’à 6 kWc, un onduleur monophasé suffit. Au-delà, le triphasé est recommandé pour équilibrer les charges et respecter les normes du réseau.
Conseil pratique : Consultez votre fournisseur d’électricité pour connaître les contraintes de raccordement spécifiques à votre logement.
Étape 5 : installation centralisée, micro-onduleurs ou optimiseurs ?
- Onduleur centralisé : idéal pour les toitures sans ombrage.
- Micro-onduleurs : chaque panneau a son propre onduleur, parfait pour les toits complexes.
- Optimiseurs : améliorent la performance individuelle des panneaux tout en conservant un onduleur central.
Conseil pratique : Si votre toiture est orientée est/ouest ou présente des obstacles (cheminée, antenne), privilégiez les micro-onduleurs ou optimiseurs.
Étape 6 : Anticiper l’évolution de l’installation
Si vous envisagez d’ajouter des panneaux ou une batterie, choisissez un onduleur évolutif. Certains modèles permettent une extension facile sans changer tout le système.
Conseil pratique : Optez pour un onduleur hybride si vous prévoyez d’ajouter du stockage ou de passer à l’autoconsommation avec batterie.
Étape 7 : Respecter les normes du gestionnaire de réseau
Le dimensionnement d'une installation photovoltaïque doit être conforme aux exigences d’Enedis ou du gestionnaire local. Cela inclut les limites d’injection, les protections et les démarches administratives.
Conseil pratique : Vérifiez si votre installation nécessite un dispositif de découplage ou une protection spécifique pour l’injection réseau.
Conclusion sur le dimensionnement de l'installation photovoltaïque
Un bon dimensionnement onduleur photovoltaïque garantit une production solaire optimale, une meilleure rentabilité et une installation durable. Faites appel à un professionnel ou utilisez un simulateur pour affiner votre choix.
Cela vous permettra d'éviter les erreurs lors d'un dimensionnement d'onduleur photovoltaïque.
Conseil final : Demandez plusieurs devis et comparez les marques d’onduleurs, leur rendement, leur garantie et leur compatibilité avec votre installation.
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